Chaque handicapé qui n'est pas en mesure de travailler - dans des conditions cor­rectes (voir plus haut) - doit bénéficier en tout état de cause de ressources au moins égales au SMIC. Or, depuis 1982, l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est tombée de 77 % à 62 % du SMIC net. Le rôle néfaste des (Commission des Droits et de l’autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) - qui révisent souvent en baisse les taux d'invalidité et les allocations - doit être souligné. Enfin, les allo­cations et pensions ne sont plus indexées sur les salaires, mais sur l’indice officiel des prix.

Nous demandons :

  • Abrogation des CDAPH instaurées par la Loi du 11 février 2005. Pour l’ouverture des droits sur la seule base du handi­cap mé­dicalement constaté (par des médecins indépendants, selon des procédures hon­nêtes et gratuites - y compris les re­cours contentieux - avec expertise et contre-exper­tise).
  • L’AAH, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) et tous les minimums de pensions doivent être relevés à hauteur du SMIC net, et évoluer comme le SMIC. Retour à l’indexation des allocations et pensions sur l’évo­lution moyenne des salaires.
  • Suppression de la prise en compte des revenus du conjoint/concubin/PACsé dans le calcul de l'AAH et des autres allocations et pensions. L’examen des droits ne doit tenir compte que des revenus du seul bénéficiaire handicapé, et de l’entretien des personnes à sa charge.
  • Aujourd'hui, une personne handicapée ayant un taux d'incapacité compris entre 50 et 79 % ne peut bénéficier de l'AAH qu'après un an d'inactivité professionnelle. Nous demandons la suppression de ce délai d'attente.
  • Ouverture des droits à l’AAH dès la rupture du contrat de travail.
  • En matière de handicap, égalité des droits et de traitement avec les Français pour les personnes immigrées.
  • Ouverture des droits à l’AAH et aux autres prestations dès l’âge de 18 ans (16 ans pour les mineurs exerçant une activité professionnelle).